Enrique Iglesias

L’interview d’Enrique Iglesias

 

En concert événement à Paris le 11 novembre 2018, à l’Accord Aréna Bercy, Enrique Iglesias a accepté de répondre à quelques questions sur la tournée « All the Hits live ».

Il nous livre sa vision de la musique, de l’amour et des femmes. Il se confie également sur sa nouvelle paternité.

 

 

Noé On The Road : Pourriez-vous nous donner un petit aperçu de votre nouveau projet, « All the Hits Live » ?

Enrique Iglesias : Nous avons présenté le « show » dans tellement de villes à travers le monde: il est énorme ! Je suis également en studio pour enregistrer le nouveau projet. A présent, je me prépare pour une nouvelle tournée et je suis impatient d’être à nouveau sur scène, une fois encore, à Paris.

Noé On The Road : Depuis le début 2018, vous êtes allé à Prague, Budapest, Ljubljana, Oslo, Athènes, Munich, Copenhague, Lisbonne, Tel Aviv…Avez-vous choisi de vous produire dans ces différentes pour une raison particulière ou vous êtes-vous simplement transformé en un guide touristique hors-pair ? 

Enrique Iglesias : J’aime beaucoup voyager dans le monde, à la rencontre de mes fans. J’essaie d’aller partout où je peux rencontrer des gens et avoir de vrais échanges avec eux.

NOTR: Vous allez chanter à Paris le 11 novembre 2018, c’est un jour très spécial qui marque la fin de la Première Guerre Mondiale. Est-ce aussi une date symbolique pour vous ?

EI : Je pense que chacun de nous est touché par de tels événements; ce sera une date particulière pour moi aussi.

 

NOTR : Avez-vous gardé en mémoire des souvenirs ou des rencontres marquantes de vos derniers concerts à Paris ?

EI : Oui, j’ai rencontré beaucoup de gens. C’est toujours difficile de trouver du temps pour chacun mais, Paris a quelque chose de très spécial pour moi.

NOTR : Comment des artistes comme Zion & Lennox, Pitbull, Nicky Jam, Descemer Bueno ou Bad Bunny influencent votre manière de chanter, notamment en espagnol?

EI: Beaucoup d’entre eux sont de très bons amis, alors ce n’est pas seulement des influences, mais plutôt un mode de vie que nous partageons. C’est toujours un grand honneur de collaborer avec de tels artistes.

 

NOTR : Est-ce que vos nouvelles chansons sont accueillies de la même manière en France et en Amérique Latine ?

EI: Je pense que chaque peuple à sa manière d’accueillir quelqu’un ou quelque chose mais dans tous les cas, l’accueil est toujours chaleureux.

NOTR : Quelles sont les meilleures raisons pour une « fille » de quitter l’Europe et de « bouger à Miami » ?

EI: Miami est le meilleur endroit pour déménager !

 

NOTR: D’après vous, est-ce que les gens peuvent facilement passer du « sexe à l’amour » grâce à un brin de « motivation » et quelques jours de « vacances » ?

EI: Oui, cela me semble évident.

NOTR: Qu’est-ce qui vous « enivre » et vous fait « perdre la tête » ? Qu’est-ce qui peut vous faire faire des bêtises ou au contraire vous rendre raisonnable ?

EI: Tout ce qui tourne autour des membres de ma famille. Je les aime et les protège tellement, mais je suppose comme tous les pères !

NOTR : Les femmes se sont révoltées ces derniers mois contre la misogynie, le harcèlement moral et les violences physiques. Est-ce que cela modifie votre manière de vous adresser à votre public ou votre façon de chanter ? Faîtes-vous davantage attention ?

EI : Dans mes chansons, je raconte des histoires d’amour, je ne pense pas avoir offensé qui que ce soit, même pas une fois…J’essaie de faire du mieux que je peux, mais parfois on peut tous faire des erreurs.

NOTR: Dans la vraie vie, êtes-vous précautionneux avec vos propres sentiments « quand vous tombez amoureux ? » Etes-vous le genre à donner si vous êtes seulement sûr de recevoir ? Etes-vous quelqu’un qui pense « si me das yo también te doy » (« si tu me donnes, moi aussi je te donne »)?

EI: Oui, tout à fait !

NOTR : Il y a quelques années vous étiez fier d’être un « perdant » (« un perdedor »). Est-ce que votre définition de l’amour a évolué depuis cette fabuleuse chanson, en duo avec Marco Antonio Solis ?

EI: Chacun reste un perdant, au plus profond de son cœur !

 

NOTR: Est-ce que de grands rêves peuvent effacer des petites trahisons ?

EI : Oui bien sûr, et même de petits rêves…L’essentiel est de continuer à rêver !

NOTR : Est-ce que le « pardon » (« el perdon ») est vraiment possible quand votre amoureux couche avec quelqu’un d’autre, tout en continuant à rêver de vous ? (cf « A mí no me importa/ Que duermas con él / Porque sé que sueñas/ Con poderme ver »).

EI : Cela dépend de chacun je pense. Nous avons tous notre façon de réagir, mais rien n’est impossible quand on le désire.

NOTR: Pensez-vous qu’unir « la lune et le soleil » (« juntar la luna y el sol ») peut être dangereux ? Pensez-vous que les opposés s’attirent ?

EI: Comme je l’ai dit précédemment, tout dépend de chacun. La plus importante des règles, c’est qu’il n’y en a pas !

NOTR : Quelle est votre recette favorite pour apaiser la souffrance quand le « cœur fait mal » (« quando duele el corazon ») ? «Travailler et Danser », « Boire et Faire la Fête » ou « Les Amis et la Famille » ?

EI: Les amis et la famille comptent le plus dans la vie !

NOTR: Vous ne dansez maintenant que jusqu’à « vingt-deux heures » (« hasta las diez ») à cause des nuits courtes? Etre père de jumeaux a-t-il changé votre manière de voir le monde ?

EI: Etre père vous rend plus paisible. Vous prenez le temps de faire plus de choses et cela modifie vos priorités.

NOTR: Un petit mot pour nos lecteurs pour leur faire « allumer leur radio » et « boire à votre santé » ?

EI : Merci de me soutenir autant et depuis si longtemps. J’espère que nous nous rencontrerons prochainement !

 

 

@Noé On The Road
Le 11 novembre, Accord Arena

20h00
Heure d’ouverture des portes : 18h00

 

 

 

1 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.