La tresse

 

Il est des livres que l’on est triste de terminer…

La tresse de Laetitia Colombani est un de cela.
Trois femmes, trois destins, trois façons d’appréhender l’Injustice des Dieux et celle des hommes !
Le roman se déroule sur trois continents. Est-il trois façons de se rebeller contre un destin tout tracé ?
Il y Smita originaire du village de Badlapur, dans l’Uttar Pradesh, en Inde.
Il y a Giulia qui habite à Palerme en Sicile.
Enfin, il y a Sarah qui habite à Montréal au Canada.
Difficile de parler de La tresse sans spoiler la fin ou expliquer ce qui fait le lien entre les trois femmes.
Evidemment, dans ce livre il est question de maternité, de cheveux, de féminité, de travail, d’amour, d’ambitions, de discriminations…
L’auteur évoque aussi des douleurs intimes dites typiquement féminines à moins qu’à long terme, les hommes finissent par reconnaître leur universalité ?
Dans ce livre, il y a également trois façons d’envisager le couple.
Est-il un enfermement, un choix ou un idéal inaccessible ?
Comment tisser des liens entre des femmes du bout du monde ?
Simplement, en mettant leur courage et leur détermination à l’honneur.
Chacune veut se battre pour un monde meilleur.
Chacune a des convictions qu’elle défend coûte que coûte.
Chacune lutte, à sa manière, contre les oppressions, qu’elles soient sociales, masculines ou professionnelles…
Un très joli premier roman !

 

@Noé On The Road
La tresse, Laetitita Colombani, Grasset,18E00.

1 commentaire

  1. Très intéressant de pouvoir comprendre les différentes problématiques de ces femmes vivant à des endroits très différents sur le globe mais qui ont toutes également un point en commun qui les rapproche. Ça donne envie… encore une fois… 🙂
    Bravo

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